Alors que la critique, les enfants et leurs parents acclament le Harry Potter de JK Rowling, un universitaire américain tempère ce bel enthousiasme dans un livre à paraître le 31 janvier en Angleterre.
Selon Jack Zipes, professeur d’allemand à l’université du Minnesota, la série des Harry Potter serait sexiste et fastidieuse ; son immense succès reflèterait « le processus par lequel nous homogénéisons nos enfants« . C’est ce qu’il affirme dans son ouvrage à paraître chez Routledge fin janvier : The Troublesome Success of Children’s Literature from Slovenly Peter to Harry Potter. Il ajoute : « Les livres de JK Rowling répètent la plupart des préjugés sexistes et blancs que l’on trouve dans les contes de fées classiques« .
« Depuis le début, Rowling a prévu d’écrire sept tomes, un nombre magique, mais quand on en a lu un, on les a tous lus : l’histoire est la même, et la naration devient fastidieuse après la lecture du premier volume. ( ?) Ce qui caractérise ces intrigues, c’est justement leur côté conventionnel et prévisible et leur fin heureuse. Ces histoires se vendent incroyablement bien parce qu’elles sont mignonnes et ordinaires.«
L’éditeur de JK Rowling, Blomsbury, s’est refusé à tout commentaire. Jack Zipes est spécialiste de la littérature pour enfant ; il s’est notamment fait connaître par un essai dans lequel il se demandait s’il fallait brûler Babar. Du Betelheim mal digéré ?
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