Pas de sons digitaux ni d’électronique technoïde sur Ital breakfast même si l’irremplaçable gourou Adrian Sherwood l’âme de la maison mère On-U Sound est aux commandes pour une production éclectique et touffue. Echos, réverbérations, delay : tout est calculé pour le confort de l’auditeur enfumé, pour rendre encore plus moelleux ce gigantesque sofa […]
Pas de sons digitaux ni d’électronique technoïde sur Ital breakfast même si l’irremplaçable gourou Adrian Sherwood l’âme de la maison mère On-U Sound est aux commandes pour une production éclectique et touffue. Echos, réverbérations, delay : tout est calculé pour le confort de l’auditeur enfumé, pour rendre encore plus moelleux ce gigantesque sofa sonore. Une douce torpeur qui semble avoir quelque peu gagné le groupe, légèrement assoupi dans une formule pépère et dont seul le militantisme antiviolence, retour aux valeurs premières du rastafarisme semble ici en éveil. On a connu syndicats plus virulents, mais moins accueillants.
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Guillaume Sorge
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