Déjà au fait de ses divagations au sein du duo barjot There Might Be Giants, on pouvait s’attendre à tout en sachant John Flansburgh à la tête d’un nouveau trio au nom tout juste plus sensé : Mono Puff. Livré à ses démons, Flansburgh ne connaît qu’une seule parade : faire le pitre. Faute de […]
Déjà au fait de ses divagations au sein du duo barjot There Might Be Giants, on pouvait s’attendre à tout en sachant John Flansburgh à la tête d’un nouveau trio au nom tout juste plus sensé : Mono Puff. Livré à ses démons, Flansburgh ne connaît qu’une seule parade : faire le pitre. Faute de se démarquer franchement des Giants, il amuse donc la galerie tel Mr Bean flanqué d’une guitare. On bénira celui qui lui tendit un marteau sur I hit my head : on n’avait pas entendu depuis le premier Frank Black rock aussi agréablement barré, respectueux à reculons des conventions, reprenant le flambeau des mains de Devo, leur ancêtre commun. Et même s’il pèche à certains moments par une production un peu trop policée, l’album de Mono Puff séduit : même les sceptiques ceux que les boules puantes n’ont jamais fait rire fondront sur la parodie des Beach Boys Nixon’s the one qui classe définitivement Flansburgh au rang des irrécupérables. Section folie douce, mais chronique.
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