Palmarès judicieux et figures tutélaires à DocLisboa, le festival de Lisbonne.
Le jury du 13e cru du festival DocLisboa ne s’y est pas trompé en récompensant les beaux Il Solengo d’Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis (grand prix) et Babor Casanova de Karim Sayad (prix du jury). Le premier décrit la figure de l’ermite, recueillant la parole de quelques habitants d’une région reculée d’Italie qui, par récits interposés, racontent une sorte d’enfant maudit du village ; le second suit deux jeunes Algérois entre passion pour le foot et désirs d’exil, avec une très belle adjonction de l’intime et de la foule qui passe notamment par une sophistication des pistes sonores déviant habilement les échelles du point de vue.
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Bouffée de précision et de simplicité
Deux films qui offraient aussi une certaine bouffée de précision et de simplicité au sein d’une sélection confinant parfois à l’impénétrable – il faisait bon s’adosser sur quelques figures tutélaires occupant la catégorie hors compétition : Frederick Wiseman, Chantal Akerman, et le film testamentaire du défunt Albert Maysles, le somptueux In Transit, journal de bord du train Chicago-Seattle à travers les neiges du Nord américain.
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