Par la joyeuse impertinence de leur fièvre mélodique, les Ecossaises remettent en vigueur les codes d’un genre considéré comme oublié. « Dregs », leur nouvel EP, est en écoute exclusive sur cette page.
Sur les photos de presse, elles feraient la fierté d’Arnaud de Montebourg, arborant fièrement des t-shirts Armor-Lux. Pas Bretonne, mais Grande-Bretonne, peut-être à leurs minces corps défendants, les Ecossaises sont une des meilleures choses faites avec de l’électricité, du romantisme et du miel cette année. On les suit, comme les mouettes suivent le chalutier, depuis leur rebondisant Sweet Discontent, premier single qui révélait leur coolitude parfaitement geek, leur incompétence pétaradante et leur sens du refrain droit au but – un mélange de simplicité forcée et de fièvre mélodique qui, dans leur Ecosse natale, remonte au pionnières de Shop Assistants ou Strawberry Switchblade.
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La préhistoire du shoegazing en somme, pas étonnant qu’elles aient récemment joué avec Ride. On dit “elles”, car Julie et Suse occupent le front de scène, boudeuses et téméraires, artisanes idéales en chansons adolescentes, mais il y aussi un “il”, qui tient la batterie avec le même mélange de joie et de limites. Ce qui est parfait : une pop-song, ce n’est pas du bel canto, un cours de musicologie ou un exposé sur les tierces picardes. Il est question d’excitation, de fébrilité, de jouissance (écouter Duke), d’une explosion d’hormones – et Tuff Love arrose les murs.
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