Alors que, depuis 1987, le duo mancunien Autechre constituait une valeur sûre du hip-hop technoïde et abstrait, Chiastic slide révèle un groupe bloqué, s’autocaricaturant. L’abondance d’échantillons industriels et de bizarreries en tout genre donne l’impression d’un fourmillement malsain et complaisant. Un échec incarné par Calbruc : sur un beat trop compliqué, Sean Booth et Rob […]
Alors que, depuis 1987, le duo mancunien Autechre constituait une valeur sûre du hip-hop technoïde et abstrait, Chiastic slide révèle un groupe bloqué, s’autocaricaturant. L’abondance d’échantillons industriels et de bizarreries en tout genre donne l’impression d’un fourmillement malsain et complaisant. Un échec incarné par Calbruc : sur un beat trop compliqué, Sean Booth et Rob Brown ont plaqué une mélodie simplette, sans relief, comme s’ils avaient sous-traité la production de cette sinistre parodie à leur cousin plombier-zingueur. Heureusement, Recury révèle enfin, derrière les machines, une présence humaine. Elle arrive bien tard.