Non content de publier des livres, Brother JT a aussi une discographie pléthorique à son actif. Son nouvel album le voit garder sa fixation pour le I am The Walrus des Beatles, pour le Hurdy gurdy man de Donovan aussi. Apparemment converti à quelque étrange religion, il avertit son public depuis sa douche, chante de […]
Non content de publier des livres, Brother JT a aussi une discographie pléthorique à son actif. Son nouvel album le voit garder sa fixation pour le I am The Walrus des Beatles, pour le Hurdy gurdy man de Donovan aussi. Apparemment converti à quelque étrange religion, il avertit son public depuis sa douche, chante de belles pop-songs truffées de détails en abusant de son attirail de déformateur.
Après Shadow Ring et Scaredy Cat, c’est au tour d’Electroscope d’emmener le rayon son d’un magasin de jouets dans l’espace un peu comme si le groupe avait considéré son disque comme une leçon de musique improvisée à destination des tout-petits. Les deux acteurs de ce monde lilliputien tiennent des petits trésors mélodiques qu’ils ont dû récupérer dans la tombe de Sarah Records. On n’entend rien de fort ni d’agressif dans ce Homemade electroscope : sans doute pour ne pas réveiller ces forces obscures dont ils semblent évoquer la présence à mi-voix. On finit donc par écouter ce petit disque étrange comme le Pierre et le loup des tendres années, les yeux écarquillés et les mimines vissées sur les bords du parc.
Du grunge progressif de leurs débuts jusqu’à la demi-transfiguration post-rock, on n’avait retenu de la musique de Trans Am que son aspect chimérique. C’est maintenant à la techno minimale de Panasonic que ce duo américain rend un culte fidèle. Au point que le squelette de la totalité des morceaux de The Surveillance porte blip pour blip la trace de leurs nouveaux héros. Pour le reste, surprise et humour ont fait leur trou dans le petit monde froid de la vidéo-surveillance tel que vu par Trans Am. Parce qu’ils ont remis dans leur musique les guitares de leurs débuts sous la forme de riffs punk-rock millimétrés avec soin, ils sonnent maintenant comme du Killing Joke joué par le lapin Duracel. Impulsif, froid et excellent, The Surveillance introduit la pesanteur et les jeux vidéo dans le post-rock.
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