L’intérêt artistique pardon, humoristique du remix se niche dans l’irrévérence du choc des cultures : quand une Skin rhodoïde décalque une Björk sinusoïde, quand un Fluke technoïde décoince un Corgan rockoïde. Mais ici, ça se corse : pot-pourri bien touillé, Primal Scream est déjà assez braque pour qu’on ose lui adjoindre un extra-foutraque. […]
L’intérêt artistique pardon, humoristique du remix se niche dans l’irrévérence du choc des cultures : quand une Skin rhodoïde décalque une Björk sinusoïde, quand un Fluke technoïde décoince un Corgan rockoïde. Mais ici, ça se corse : pot-pourri bien touillé, Primal Scream est déjà assez braque pour qu’on ose lui adjoindre un extra-foutraque. Tant pis pour lui, Adrian Sherwood a dit d’ac pour Echo dek, relecture de huit titres de Vanishing point exercice d’équilibriste : Sherwood et les duduches de Glasgow sont tous deux duboïdes. L’homme du système On-U Sound a donc ré-acclimaté l’album des retrouvailles : concassages, circonvolutions, remous, échos. Donc : pas de franche rupture avec la jungle luxuriante de Primal Scream. Dub in vain est aussi grossier que Medication, Last train est la version transe pudding de Trainspotting flasque et morte, salement mise en place. Rivalisant de subtilité et de minutie, Echo dek en oublie l’altérité pour se morfondre dans l’identité. Et se languit d’une lancinante platitude, temporairement conjurée par quelques bouillons fascinants (Duffed up, Ju-87 ou Vanishing dub).
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