Vous avez loupé les morceaux, découvertes et tubes publiés quotidiennement par JD Beauvallet? Hourra : ils sont tous ici!
LUNDI 29
Palma Violets Last Of The Summer Wine
Depuis le printemps et un concert marquant à Brighton (ce n’était que leur septième !), on n’a cessé de clamer son amour des Palma Violets, que l’on verra prochainement au festival Les Inrocks Volkswagen – pour lequel ils ont été bookés au bout de seulement deux chansons dudit concert ! Et on continue de dire l’amour de ces jeunes londoniens alors qu’ils proposent une vidéo humide, artisanale et anglaise, pas du tout chiante comme la pluie. Et dire que cette chanson n’est qu’une face B…
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MARDI 30
Young Fathers Deadline
Dernière signature du label californien Anticon, ces jeunes d’Edimbourg (un Libérien, un Kenyan, un Ecossais) symbolisent parfaitement l’ouverture et l’exigence de ce label autrefois cantonné aux recherches hip-hop, avant de s’ouvrir – les mêmes musiciens, souvent – à d’autre sonorités, pareillement défroquées, du folk à la pop. Ces Young Fathers évoquent ainsi aussi bien les beats détraqués de TV On The Radio que la mystique guérilla de WUY LYF, sur fond de hip-hop old-school et embrouillé. Leur album est prêt : mais le serez-vous ?
MERCREDI 31
Ratking Wikispeaks
Ça commence à devenir franchement humiliant pour les autres labels : encore une tête chercheuse qui rejoint l’écurie XL, riche en livres sterlings (Adele, White Stripes…) comme en crédibilité (The xx, SBTKRT). Ce sont cette fois-ci les jeunes rappeurs new-yorkais de Ratking qui rallient le label anglais, avec un Wikispeaks qui zigzague défoncé et danse comme une lanière de caoutchouc. Ils jouent ce week-end au festival Pitchfork. Faire des échauffements avant de les rejoindre dans leur transe hallucinée.
JEUDI 1er
Heliotropes Moonlite
La saleté du rock de ces jeunes filles de Brooklyn est inversement proportionnel à l’éclat des coiffures Playmobil de ses chanteuses Amber Myers et Jessica Numsuwankijkul. Menaçant, lancinant et camé, leur Moonlite établit une passerelle hasardeuse entre Mazzy Star et Spiritualized – on l’emprunte donc avec d’immenses vertiges et des frissons dont on ne vous parlera qu’en DM. Et encore !
http://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/v=2/album=1609266610/size=venti/bgcol=FFFFFF/linkcol=4285BB/
VENDREDI 2
The Winter Olympics I Prefer The Early Stuff
A peine remise de ses jeux d’été, l’Angleterre parle déjà avec passion et excitation des jeux d’hiver. Soit The Winter Olympics, branleurs électriques qui proposent, tout en s’en moquant avec délectation, de l’indie-rock renfrogné et cherche-la-merde. Car tout en jouant, à la Art Brut, sur deux doigts, deux accords et deux ragotons de mélodie, les teignes londoniennes accumulent par contre mille piques par chanson, comme sur ce I Prefer The Early Stuff qui lamine les petits ayatollahs du “c’était mieux avant”, petite vérole de l’indie-rock.
SAMEDI 3
Olly Knights If Not Now When
Ils semblaient si fusionnels, finissant les phrases l’un de l’autre, travaillant ensemble sans le moindre besoin de mots que l’on pensait les Turin Brakes unis à la vie à la mort depuis leur enfance. On ignore les raisons du split, mais on retrouve avec joie le Londonien Olly Knights en solo, fidèle à son folk fervent et sensible, qui rappelle étonnamment Cocoon sur ce premier single.
DIMANCHE 4
Lovepark How Do I See
Démarrage patient pour ce groupe de Brighton auquel on avait prédit ici il y a quelques mois, après sa signature chez Warp et des concerts raffinés, une ascension fulgurante. Livré sur un joli vinyle pourpre, leur premier single How Do I See devrait accélérer le mouvement, avec une production imposante signée Charlie Andrew (Alt-J), qui trouble en douceur ce songwriting si méticuleux et ces harmonies de maîtres chocolatiers.
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