Ricky Schroder s’est fait connaître du grand public dès l’âge de 12 ans en incarnant l’enfant que tout le monde voulait être dans Ricky ou la belle vie. Plus tard il a su rebondir en jouant dans deux séries télévisées fondamentales aux Etats-Unis, NYPD Blue et 24. Mais qu’est-il devenu ?
Un enfant précoce
Originaire de New York, Ricky Schroder fait ses débuts au cinéma en 1979, dans Le Champion réalisé par Franco Zeffireli aux côtés de Jon Voight et Faye Dunaway. Le film raconte l’histoire d’un boxeur reconverti en dresseur de chevaux qui décide de reprendre du service sur le ring afin d’offrir un meilleur avenir pour son fils. Il s’agit du remake du film du même nom réalisé par King Vidor en 1931, qui a par ailleurs été surnommé « le film le plus triste du monde. »
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Pour cette prestation, Rick Schroder gagne le Golden Globe de la meilleure révélation du haut de sa neuvième année ! En 1980, il enchaîne avec Le dernier vol de l’Arche de Noé, un film d’aventures aux côtés d’Elliott Gould et se voit également couronné d’un prix pour le film Australia Kid (qui se nomme pourtant The Earthling en VO, allez comprendre la logique de traduction…).
Le raz-de-marée Ricky ou la belle vie
En 1982, le talent du jeune acteur est sollicité par le monde de la télévision. Dans Ricky ou la belle vie (Silver Spoons en VO) il incarne Ricky Stratton un jeune garçon qui mène une vie de rêve puisque son père est un créateur de jouet milliardaire…Il y partage notamment l’affiche avec le jeune Alfonso Ribeiro, que l’on retrouvera quelques années plus tard sous les traits de Carlton Banks, le cousin coincé mais hilarant malgré lui de Will Smith dans Le Prince de Bel Air.
Si tout le monde se souvient du lit en forme de carrosse d’une autre enfant iconique de la télévision américaine, Punky Brewster, personne n’a oublié le lit en forme de voiture de course du jeune Ricky. On est même presque prêts à parier que tous les parents du monde occidental détestaient cette série tant elle faisait naitre chez leurs rejetons des désirs matériels inatteignables et insupportables. Pendant les cinq saisons, de 1982 à 1987, le succès du programme est pourtant incontestable et rassemble à chaque diffusion des millions de téléspectateurs.
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Une transition à l’âge adulte réussie
Après l’arrêt de la série qui a fait son succès (rappelons que la notoriété du jeune homme auprès des adolescentes de l’époque était similaire à celle de Justin Bieber aujourd’hui), Ricky Schroder n’a pas cessé de travailler. Dans son cas, la difficile transition de l’enfant star vers le monde adulte n’a pas été accompagnée de stupéfiants et autres abus en tous genres, contrairement à bon nombre de ses congénères.
S’il s’est naturellement fait plus discret, il a continué à tenir des petits rôles dans des séries télévisées et des téléfilms. Mais c’est en 1998 que sa renaissance professionnelle a véritablement lieu ; il est choisi pour incarner le détective Danny Sorenson, le contrepoids de l’impressionnant Dennis Franz dans NYPD Blue le temps de trois saisons. On l’a vu par la suite dans quelques épisodes de Scrubs, dans La vie avant tout, une série produite par Whoopi Goldberg mais aussi dans 24.
Un héros américain
Malgré toutes les tentations liées au monde du show-biz, Ricky Schroder est en couple depuis ses 20 ans avec la même personne, Andrea Bernard, qui est devenue sa femme en 1992 et la mère de ses quatre enfants. Républicain convaincu et fervent supporter du lobby pro-armes, la NRA, l’acteur s’est reconverti en réalisateur à la gloire de l’Amérique.
Par le biais de sa société de production, Ricky Schroder Production, il dédie beaucoup de son temps et de son activité à des films sur l’armée américaine. Parmi ceux-ci on trouve Starting Strong, une télé-réalité qui en est à sa troisième saison, et qui suit les premiers pas d’apprentis au sein de l’armée américaine. On trouve également dans le programme de nombreux témoignages d’anciens soldats.
The Fighting Season est quant à elle une mini série documentaire sur le quotidien de troupes américaines pendant la guerre en Afghanistan. L’émission a été achetée par l’armée américaine et fait en quelque sorte office de film de propagande tant elle célèbre et suit dans les moindres recoins et détails les 150 spécialités du corps professionnel au sein de l’armée. Elle permet même à des civils de se familiariser avec le milieu pendant quelques jours et de décider à l’issue de leur séjour s’ils souhaitent intégrer l’armée ou pas… En d’autres termes, Ricky Schroder a opéré une reconversion à 360 degrés, certes moins glamour que son activité antérieure mais sûrement très lucrative. A quand une télé-réalité sur sa famille modèle ?
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