Notre sympathique jeune collaorateur qui vient de partir sous d’autres cieux nous a laissé en souvenir un reportage sur le concert de ses petits chéris à Paris. Récit d’un amoureux d’Oasis.
Oasis au Zénith : les années passent, le talent reste
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Depuis le début de la tournée Heathen Chemistry, les p’tits gars d’Oasis ouvrent avec un de leurs classiques méconnus : Hello, dans laquelle Liam rappelle à juste titre « It’s never gonna be the same ‘cos the years are falling by like the rain ».
Déjà dix ans qu’il nous casse les oreilles avec sa voix rageuse… Même si depuis cinq ans le groupe n’est plus au centre de l’actualité, il reste d’une rare efficacité en concert, comme le prouve le dernière prestation au Zénith.
Mais que de patience il aura fallu faire preuve pour voir les frères Gallagher… Un concert annoncé à 19 heures et la plupart des fans étaient là plusieurs heures avant… Mais pas d’apparition d’Oasis avant 21 heures. Entre temps, une première partie correcte mais souvent bruyante, The Bandits (et non Soundtrack of Our Lives, merci Swanky, NDLR), et une bande son censée faire patienter la populace…
La plupart des morceaux avaient plutôt tendance à tous nous rendre nerveux, s’en excepte Rock’n’Roll de Led Zep ou un Stones Roses qui réveilla les ardeurs des nombreux Mancuniens présents.
Car aller à un concert d’Oasis c’est aussi en profiter pour découvrir une horde des fans assez particuliers : de très nombreux Anglais buveurs de bières, souvent avec un maillot de Man City et les chants guerriers qui s’y rattachent (Who knows fuckin’ Man United ?). Des Liams de pacotilles au look approximatif. Des ados au regards ahuris enveloppés dans l’Union Jack.
Mais à neuf heures les lumières se ferment enfin on entend pendant une minute un dialogue, un peu pompé sur celui qui ouvre Dark Side. Puis viennent les premières notes de Fuckin’ in the Bushes. Les stars entrent lentement, Liam en dernier, le plus acclamé, évidemment. Et on découvre que le père Noël est barbu.
Si on était méchant on dirait que les surprises s’arrêtent là car la suite des évènements était attendue puisqu’il la set list ne varie pas depuis le début de la tournée, et même les rappels ne réservent aucune surprise.
Ce qui n’empêche pas les fans de s’y retrouver. Il fallait voir les vagues humaines sautant dans tous les sens dans le parterre d’un Zénith bondé…
Le début du concert met vite les choses au point Hindu Times, Hung in a Bad Place, Go Let it Out, Columbia… Cette dernière a été retravaillée et présente une nouvelle intro à la basse directe et efficace, comme la fin de la chanson et les fameux « Come on come on come on…yeah yeah yeah… ». On en demande pas plus au rock’n’roll.
Que dire du reste du concert ? Que les chansons sont remarquablement interprétées, à l’exception notable de Little by Little aux couplets inaudibles… Mais Noël s’est rattrapé avec une magnifique version très rock de She’s Electric. Liam chante toujours aussi bien (Stop Crying Your Heart Out, magistral) et son attitude sur scène devient de plus en plus minimaliste et simiesque.
Les chansons du dernier album (Better Man, Born on a Different Cloud) surprennent agréablement.
Les quatre chansons du rappel sont magnifiques avec Force Of Nature à l’intro prolongée et Don’t Look Back? dont Noël se passait de chanter de refrain. Un Noël plutôt humble qui finissait le concert en applaudissant le public… On avait comme même droit juste avant à une version apocalyptique de My Generation en guise de conclusion réussie.
Oasis a offert un concert sans surprise mais qui a donné du bonheur à ses fans pour qui ce groupe est une raison de vivre. Contrat rempli donc.
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