L’allemand Stefan Betke est un businessman averti et le pape d’un son qu’il a contribué à populariser avec son projet Pole. Rempli de craquements divers, de rythmiques sèches, de souffles analogiques et d’interjections dub, Pole ne vole pas son nom tant on croirait sa musique produite par la diffusion de vieux vinyles de Mad Professor à travers […]
L’allemand Stefan Betke est un businessman averti et le pape d’un son qu’il a contribué à populariser avec son projet Pole. Rempli de craquements divers, de rythmiques sèches, de souffles analogiques et d’interjections dub, Pole ne vole pas son nom tant on croirait sa musique produite par la diffusion de vieux vinyles de Mad Professor à travers un mille-feuilles composé de strates successives de vide, de glace et d’espace. S’il faut y aller en finesse dans la dissection de ce son monolithique pour apprécier une différence quelconque entre ce 3 et les albums précédents 1 et 2, on note que chacun semble avoir été réalisé par une personne différente. Le dernier semble être là pour construire de la mélodie qui fait danser, faire rêver pas mal. Son prochain album, 4, pourrait bien être un classique.
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