Cet hiver, on prendra la sage précaution de se munir d’un bon Pull pour affronter les frimas et les flocons. De toute façon, qu’importe le flocon, pourvu qu’on ait l’Everest… Bon, en guise d’Everest, nous saurons de bon cœur nous satisfaire de la collinette gaillardement grimpée par le peloton bordelais de Pull, qui s’offre une […]
Cet hiver, on prendra la sage précaution de se munir d’un bon Pull pour affronter les frimas et les flocons. De toute façon, qu’importe le flocon, pourvu qu’on ait l’Everest… Bon, en guise d’Everest, nous saurons de bon cœur nous satisfaire de la collinette gaillardement grimpée par le peloton bordelais de Pull, qui s’offre une courte échappée pour la seule beauté du geste. Payant en priorité leur denier à Yo La Tengo, ces pratiquants du culte bruitiste (tendance mélodique) n’oublient pas de faire allégeance à d’autres porteurs de la bonne musique tels que les inégalés Pixies et dévalent la pente de leur(s) passion(s) avec un entrain que l’on peut supposer avoir des effets assez redoutables en concert. Sur disque ça s’intitule, tant qu’à faire, I am the USA et ça comprend seize odelettes bien baveuses (ça crache, quoi), qui rentrent par une oreille et ressortent par l’autre mais fichent une sacrée pagaille pendant le trajet.