Comme Lamb ou David Holmes, Red Snapper est un outsider de la musique électronique et fait partie de ces maîtres-artisans qui n’ont su acquérir au fil de leur carrière qu’une poignée de fans et une estime polie de la critique. Red Snapper a cette fois décidé de ne laisser aucune issue à l’auditeur. D’entrée, Red […]
Comme Lamb ou David Holmes, Red Snapper est un outsider de la musique électronique et fait partie de ces maîtres-artisans qui n’ont su acquérir au fil de leur carrière qu’une poignée de fans et une estime polie de la critique. Red Snapper a cette fois décidé de ne laisser aucune issue à l’auditeur. D’entrée, Red Snapper l’empoigne à la gorge, enchaînant sans répit les coups pendant une demi-heure, pour ensuite fermer l’album avec quelques morceaux alanguis, vénéneux. En conciliant immédiateté et sophistication, en faisant la synthèse de ses tentatives précédentes, le groupe livre de loin son meilleur album, un des chefs d’œuvre noir de l’année.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}