Destroy Rock’n’Roll, le premier album de l’écossais Mylo est à découvrir sur lesinrocks.com avec quatre titres en écoute.
Qu’est ce qu’il lui a fait, le rock’n’roll, à Mylo ? Il lui a piqué sa copine ? Il l’a attendu à la sortie de l’école pour lui chiper son blouson ? Ou il l’a tout simplement déçu ? Quoi qu’il en soit, le titre du premier album de Mylo, Destroy Rock’n’roll, ne fait pas dans l’équivoque. A l’écoute des 14 plages qui forment cet album de l’écossais Myles McInnes, on découvre pourtant tout sauf un révolutionnaire hargneux. Mylo est plutôt du genre peinard, le sourire scotché aux lèvres, les doigts de pied en éventail’
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Confectionné à l’écart du monde, sur l’île de Skye, quelque part au nord ouest de l’Ecosse, Destroy Rock’n’Roll à cette double personnalité qui caractérise si bien les insulaires. D’un coté, cette mélancolie tenace qui cloue les beats au canapé et envoie les samples batailler ferme sur les falaises. De l’autre, cette envie de rencontre, de rire et de partage qui le fait imaginer un dance-floor joviale en plein milieu des landes écossaises battues par les vents.
Pendant deux ans, Mylo est ainsi resté derrière son ordinateur, confectionnant chaque sample, chaque beat, chaque murmure de son album, recréant son petit univers dans une electro à la fois festive et réfléchie. Empruntant à la French Touch – de Air à Daft Punk en passant par Super Discount – quelques gimmicks bien sentis, Destroy Rock’n’Roll ne fait pourtant pas dans le réactionnaire.
Sans céder aux sirènes de l’electro-clash, ni à celle de la house minimale, Mylo imagine un futur radieux pour l’electro et offre, avec Destroy Rock’n’Roll, l’un des albums les plus abouties de cette année. Pour vous en convaincre, découvrez quatre titres en intégralité de son album (lien en haut de la page, bouton AUDIO/VIDEO) : Valley of the dolls, Ottos journey, Paris four hundred et Destroy rock & roll.
Avec l’aimable autorisation de V2
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