Depuis quatre ans, comme dans un rêve, plane le souvenir fugace de cet album, annoncé dans le contexte d’un spectacle Fassbinder à la Villette. Il y a eu deux moutures de ce projet, un français, un allemand : deux voyages différents à un an d’intervalle vers le même studio Meilhaus de Munich, dirigé par celui […]
Depuis quatre ans, comme dans un rêve, plane le souvenir fugace de cet album, annoncé dans le contexte d’un spectacle Fassbinder à la Villette. Il y a eu deux moutures de ce projet, un français, un allemand : deux voyages différents à un an d’intervalle vers le même studio Meilhaus de Munich, dirigé par celui qu’on trouve accoudé à un bar dans Lola, une femme allemande. Dans ce même film, on découvre aussi le compositeur de Caven, Peer Raben, aujourd’hui bien malade. Des p tites choses qui deviennent des moments d’incroyable vérité, d’une douloureuse et effroyable présence où se répondent Cage, Satie, Berio, Schoenberg et Mozart, Schuhl et Wilde, Fargue et Joyce. Où la nuit et la solitude, la mort et le strass se superposent. Chambre 1050 : Marlene et Piaf à la fois, le ton si las et cette envie si typique chez Caven de vouloir tout envoyer paître. Valse de rimes : un moment de grâce, tourné vers le passé et l’avenir en même temps, l’expression de la modernité avec ce timbre vocal unique et, sur scène, cette gestuelle qui n’appartient qu’à elle.
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