Cet album impressionne par une sérénité que l’on ne pensait jamais rencontrer chez ce noceur forcené. Moins de beats, moins de hits : voilà le slogan affiché par Halfway between the gutter and the stars, le premier véritable album de Fatboy Slim ? avant, je pensais à mes trois tubes et je construisais un album […]
Cet album impressionne par une sérénité que l’on ne pensait jamais rencontrer chez ce noceur forcené. Moins de beats, moins de hits : voilà le slogan affiché par Halfway between the gutter and the stars, le premier véritable album de Fatboy Slim ? avant, je pensais à mes trois tubes et je construisais un album autour . La grande nouveauté, ici, outre la distance prise par rapport aux recettes à base de bleeeeeeps et de scouiiiics (seulement convoqués sur une poignée de titres composés au marton-pillon, comme Mad flava, Star 69 ou Ya mama), c’est le retour à des valeurs négligées sur les deux précédents albums : la house et quelques rythmes plus indolents. Du coup, si les reliefs semblent moins accidentés et les charmes moins flagrants, la conversation de cet album ? nettement moins fanfaronne et farceuse ? se révèle à la longue plus intime et riche. Un apaisement tel que l’on soupçonne même Norman Cook d’avoir changé de dealer, préférant un spécialiste des herbes douces à son ancien fournisseur de chimie accélératrice.
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