Pour fêter la sortie de son premier album et son passage au Triptyque parisien le 16 octobre prochain (soirée Angel Dust), l’électronicien et DJ finlandais Kiki est à découvrir avec un superbe mix en écoute.
Nouvelle tête à émerger du vivier de talents qu’est le label berlinois B.Pitch Control, Joakim Ijäs n’arbore pourtant pas la nationalité allemande, comme la consonance de son nom le laissait entendre. Finlandais d’origine, ce DJ et producteur connu sous le nom de Kiki (merci pour le choix du pseudo, c’est quand même plus facile à dire et à prononcer) vit depuis une dizaine d’années à Berlin où il a installé ses valises et son home studio. Si on a l’impression de déjà bien le connaître alors que son premier album ne sort que ce mois-ci, c’est parce qu’il compte déjà 5 maxis à son actif et que bon nombre des ses titres figurent sur des mixes de ses collègues Dj’s.
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En premier lieu, sa « patronne » Ellen Allien a logiquement assuré sa présence sur les compilations successives de son label, Berlin 2001 puis Gemeinsam en 2002. Surtout, elle a retenu son imparable Luv Sikk sur son album de mix weiss.mix. Les autres Dj’s ont d’ailleurs été tout aussi généreux, que ce soit Ivan Smagghe qui a placé ce titre sur son mix Death disco ou Chloé qui a retenu Age of cancerson son impeccable I hate dancing.
Très intéressant nous dit le lecteur mais quid de la musique de Kiki dans tout ça ? Justement, nous y venons. Tout comme les maxis du Finlandais, Run with me, son premier album, s’aventure fort logiquement dans des directions très différentes tout en parlant directement au dancefloor. Le premier titre The end of the world emmène l’auditeur sur des territoires très électroclash, avec une voix sépulcrale qui fait immédiatement penser à un Andrew Eldritch des Sisters of Mercy qui aurait troqué son bric-à-brac de guitares contre des ordinateurs. L’intéressé vous répondra poliment qu’il ne s’agit que d’un retour à ses influences d’ado, le glam rock, Bowie et Kiss.
Le reste de l’album est un voyage electro dans les différentes contrées du dancefloor qui fait de fréquentes incursions dans les années 80 et 90, passant de longs séjours à Detroit avant de remettre les pieds à Berlin, le tout entrecoupé de week-ends dans la famille à Helsinki.
Pour découvrir l’univers de Kiki, nous vous proposons un mix d’une heure en écoute au format Real Audio, une bonne occasion de préparer ses guiboles pour la soirée du 16 octobre au Triptyque. Kiki est en effet à l’affiche de la soirée Angel Dust qui se tiendra dans la salle parisienne le samedi 16 octobre. Il partagera l’affiche avec Silversurfer, Feadz et Tibo !
A visiter : B.Pitch Control
Avec l’aimable autorisation de PIAS
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