Trois ans après Kékéland, retour de l?étonnante Brigitte Fontaine.
Son nouvel album, qui emprunte son nom à la rue où réside l’artiste, s’intitule Rue Saint-Louis-en-l’Ile. Mis à part quelques duos et collaborations, il a été réalisé l’année dernière, presque entièrement dans son propre home-studio.
C’est son vieux complice et compagnon Areski Belkacem qui a majoritairement écrit la musique : « C’est l’anarchie totale, dans le bon sens, le sens populaire« , nous confie-t-elle. Musicalement, l’album « est très varié, au moins autant que Kékéland. On a fait un morceau avec Gotan Project, qui s’appelle Rue Saint-Louis-en-l’Ile. Moustaki a retrouvé dans ses archives une partition originale du grand auteur de tango argentin Astor Piazzolla, sans paroles. Il me l’a donnée, j’ai écrit des textes. Le plus beau est que Piazzolla a écrit le morceau dans l’appartement où j’habite, rue Saint-Louis-en-l’Ile. On a aussi repris Le Nougat (chanson de 1990) avec Zebda, des types formidables. »
Même liberté de ton pour les textes : « Ils sont très variés : des trucs trash, des trucs marrants, des trucs terribles, de la poésie, comme on pourrait me le reprocher. Un morceau s’appelle Le Voile à l’école. Du langage savant, du langage rigolo ; tout le monde a tort et tout le monde a raison, mais ça se termine sur ces mots de Rabelais, « Fays ce que voudras. » Soit la devise de l’école idéale de Pantagruel’ »
L’album sortira le 21 août.
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