Sébastien Tellier a refait des siennes lors de son concert parisien au New Morning le 29 avril dernier. Entre extraits de ses albums et reprises décalées, notre reporter s’est laissé charmer?
C’est dans un New Morning plein à craquer que Sébastien Tellier a fait son retour sur scène en cette fin de mois d’avril. Même si cette salle du 10e arrondissement de Paris est plus habituée à la présence de quelques fanatiques de jazz, la venue de l’énergumène le plus déluré de la pop française n’empêche en rien de goûter à l’atmosphère chaleureuse des lieux, vague réminiscence des cabarets d’antan (petites tables, charmante serveuse qui vient prendre les commandes’).
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Il faudra cependant patienter jusqu’à 21 heures avant de voir arriver sur scène M. Tellier, accompagné de ses musiciens, André Nkouaga à la basse et de Rob aux claviers. Le jeune trentenaire barbu commence son show au piano par Broadway, avant d’enchaîner à la guitare deux titres de son premier album (L’incroyable vérité).
Comme si rien ne pouvait se dérouler normalement, c’est à ce moment du spectacle que Sébastien décide de quitter la scène pour un entracte arrosé de quelques verres de Bordeaux. Une fois de retour, il se lance à la grande surprise du public dans l’interprétation hasardeuse de trois de ses chansons préférées, toutes issues des limbes du Top 50 : Tes états d’âme Éric de Luna Parker, T’en vas pas d’Elsa et Pull Marine d’Isabelle Adjani.
Même si ces titres sont interprétés avec la meilleure volonté du monde, le public est très logiquement écroulé de rire. Notre ami de Montmartre, passablement vexé, ne jouera après cette partie de franche rigolade que trois ou quatre chansons de son disque Politics. Il conclura son concert par sa fameuse Ritournelle, avant de se retirer en coulisse sous un tonnerre d’applaudissements.
Malgré une attente de presque dix minutes, le groupe n’est pas revenu (une annonce a été faite, informant le public que l’artiste avait « glissé sur son vomi« ). Bien dommage que le concert n’ait duré qu’à peine une heure, mais après un si bon moment, comment en vouloir à notre ami « Seb » ? Reste à espérer de le revoir bientôt, comme le 3 mai à l’Aéronef de Lille ou le 4 mai à la Boule Noire (Paris 18).
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