Après avoir cherché le 8ème Ciel sur son précédent album, Philippe Katerine invente une sorte de 5e dimension pop pour son nouveau disque Robots après tout (hommage à peine casqué au Human After All de Daft Punk).
Conçu d’abord à la maison, puis élaboré en studio avec le producteur Renaud Letang (à l’ uvre sur 8ème ciel) et le brillant Gonzales, Robots après tout a été enregistré après le tournage du premier film de Katerine, Peau de cochon. Pour un résultat mutant, brillant, hilarant, déroutant, qui à lui seul offre de nouvelles bases à la pop d’ici.
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Katerine : ?J’ai commencé des maquettes chez moi avec une groove-box qu’on m avait prêtée, et comme je ne savais pas trop m’en servir, l’approche créative a été plus primaire. Mais inconsciemment, c’est peut-être ce que je cherchais. Après, c’est Renaud Letang et Gonzales qui ont pris le relais, qui se sont amusés avec mes maquettes. C’est la première fois que je confiais la réalisation d’un de mes disques : je voulais éviter les schémas classiques que je connais par coeur.? Les paroles de certaines chansons ont aussi été improvisées presque en direct, inventées ?sans crayon et sans papier?, pour que ?la chanson ne passe que par le corps?.
Robots après tout est, toujours selon son auteur, un disque qui explore ?les rapports de l’individu au collectif?, une tentative de comprendre ?pourquoi les gens s’embrassent et puis après se tapent sur la gueule?, note Philippe Katerine amusé. La sortie est prévue pour l’automne. Début 2006, Katerine compte porter Robots après tout à la scène en compagnie de la chorégraphe Mathilde Monnier.
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