Weird Ward compte parmi ses membres des anciens de Make up, notamment le charismatique Ian Svenonius au chant et Michelle Mae à la guitare/basse. Leur troisième album « Illuminated by the light » reprend la formule d’un funk chaleureux et énergique se mêlant au meilleur du psychédélisme seventies. Ce soir de nombreux nostalgiques d’un rock […]
Weird Ward compte parmi ses membres des anciens de Make up, notamment le charismatique Ian Svenonius au chant et Michelle Mae à la guitare/basse. Leur troisième album « Illuminated by the light » reprend la formule d’un funk chaleureux et énergique se mêlant au meilleur du psychédélisme seventies. Ce soir de nombreux nostalgiques d’un rock vengeur sont venus assister au grand retour du vieux gourou Ian Svenonius. La machoire serrée et arrogante, figure et coiffure imitant l’image d’Epinal d’un Jim Morrison triomphant sur les murs des chambres d’ados, il s’avance sur scène et propage une onde fiévreuse dans la salle. Le temps n’a pas entamé son sex appeal, souvent comparé à Prince, il nous livre ce soir un show très « love symbol » : cris de chats qu’on égorge, micro suspendu aux lèvres et déhanchement de beau diable. Entre les morceaux, le prophète perché et bavard balance des discours fleuves et obscurs en roulant des yeux et nous retiendrons surtout les mots : « rock’n roll’, « sexual » et «we are Weird War » répétés comme une litanie. L’orage funk-tropical qui éclate sur scène, avec tambourins exotiques, pédales wha wha version Starsky et Hutsh et solos de guitare enragée finit de mettre le feu au Point Ephémère en nous promettant un bel été caniculaire.