Albarn, intenable, n’arrive toujours pas à certifier la venue prochaine d’un album de Blur ? Tant pis : il sortira bientôt un album solo.
Le plus indécrottable des fans, comme le fan moyen, le simple amateur éclairé ou le rédacteur de cette brève pourraient peut-être, un jour, se lasser des 250 nouvelles mensuelles concernant Blur ; Gorillaz ; Damon Albarn ; ses projets tous azimuts si innombrables qu’on ne les nombre plus ; les concerts de reformation des harios britpop ; ceux pour les Jeux Olympiques londonien ; les opéra ; les fromages d’Alex James ; les singles inédits pour le Record Day Store ; les albums annoncés, puis non, puis si, puis on ne sait plus ; selon les derniers échos, ce serait pourquoi pas, s’ils arrivent à se croiser.
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Mais autre nouvelle, la 251ème nouvelle donc, via une interview donnée par Albarn au Rolling Stone US il y a quelque temps : le garçon, dont l’hyperactivité reste aussi inexplicable que généralement remarquable, a bouclé le premier véritable album solo de sa déjà longue carrière, si on ne compte pas Democrazy en 2003. Le disque en question a été, comme celui de Bobby Womack l’an passé, co-produit par le bon Damon et le patron du label XL, Richard Russel.
« Richard a pris en charge la partie rythmique, et je me suis occupé du reste, a expliqué le chouchou de tous.C’est une sorte de folk soul. J’adore bosser avec Richard. Il a incroyablement bien réussi en tant que tycoon de la musique, mais je crois qu’il veut désormais concentrer son énergie sur la production de disques. Faire un disque solo peut vite se transformer en désastre, et j’ai pensé que quitte à faire un album portant mon nom, il était préférable de prendre quelqu’un pour le produire -et me débarrasser de cette responsabilité. »
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