Gomm ou un charmant petit parfum 80’s.
Le joli site de Gomm joue sur l’esthétique retro des 80’s et présente le groupe comme un savant mélange entre les rythmiques répétitives de Can et le punk synthétique de Wire, le titre de leur premier album est « Destroyed to Perfection », d’abord autoproduit et ressorti sur le label Pias en septembre 2004. Un énième groupe de jeunes loups aux cheveux plaqués, pantalons cigarettes, regards hautains, surfant sur le revival de la cold-wave des années 80 via le succès de Franz Ferdinand et Bloc Party ? Le public constitué en majorité de métalleux barbus et gothiques en cuir clouté détrompe illico. Lorsque le quatuor lillois en chemise noire et grosse cravate rayé rouge et noir entame le premier morceau « Karl_Einz_Mucke », on se retrouve plongé dans l’ambiance d’une cave de Berlin-Est, période No Future. Le fantôme de Can n’est pas loin, on pense également à Gong et à ses trips sous Tranxen. La rythmique répétitive et enivrante de certains morceaux comme « I Need » pousse même quelques chevelus à pogoter gentiment devant la scène. On est entre amis, le batteur débonnaire n’hésite pas à remercier un certain « Panpan » dans la salle, la chanteuse parle en rougissant de l’attitude détestable de Wire lors de leur premier passage au Nouveau Casino, avant d’entamer une bonne reprise de « Sorry » en forme de pied de nez.
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