Avec dans leurs valises « Axes », un troisième album expérimental et barré, le groupe féminin le plus trippant du monde est de passage à Paris
En 2001, on s’était laissé happer par « Rock it to the Moon », bande-son rétro-futuriste parfaite du millénaire balbutiant et premier album du groupe anglais Electrelane : des instrumentaux hypnotiques et puissants, étirés jusqu’à l’explosion par un orgue farfisa et une guitare rock primitive, que le quatuor 100 % féminin avait sortis sur son propre label Let’s Rock. Basé à Brighton, le groupe – créé en 1998 par Verity Susman (clavier) et Emma Gaze – atteint sa forme définitive en 2000, avec l’arrivée de Mia Clarke (guitare) et de Rachel Dalley (basse), remplacée en septembre 2004 par Ros Murray. Après Le très poppy « The Power Out », les craquettes de Brighton reviennent avec « Axes » (enregistré comme le précédent par Steve Albini), un nouvel album expérimental sous influence krautrock (Can, Neu!). Sur scène, elles sont juste stupéfiantes : entre déluge sonore et accélération sans fin, un concert d’Electrelane est un long trip dont on ne voudrait jamais retomber.
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