Après son deal avec Universal, la célèbre plateforme de streaming a publié son rapport 2014, qui révèle de grosses difficultés financières.
Rumeurs de fermeture pour cause de faillite, soucis de droits d’auteur qui mènent à la censure des DJs, apparition de publicités et de comptes payants qui révoltent les utilisateurs… On connait depuis quelques temps les problèmes auxquels se confronte Soundcloud.
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Un contrat salvateur avec Universal Music ?
L’année 2016 a pourtant bien commencé pour la plateforme de streaming musical, ayant passé début janvier un contrat avec Universal Music. Suite à celui-ci, la firme est officiellement et légalement devenue un service de musique (comme Spotify ou Apple Music), ce qui lui a permis de régler ses démêlées avec la justice au sujet des droits d’auteur. En outre, ledit contrat lui a autorisé l’hébergement d’artistes faisant partie du catalogue d’Universal, parmi lesquels Kanye West ou U2 ; il permet aussi aux DJs de poster leurs remixes, chose qui posait auparavant problème. Cet accord a en retour permis à la major de mettre de la publicité sur Soundcloud, et d’avoir accès à ses données analytiques.
Le rapport financier 2014 montre l’étendue des pertes de la firme
Cependant, le rapport financier qu’a récemment publié la firme et qui concerne 2014 est assez catastrophique. Pendant l’année concernée, Soundcloud a en effet dépensé 39,14 millions d’euros pour un gain de 17,35 millions. Pour vous donner une idée plus large des pertes, Soundcloud a dépensé 75 millions d’euros entre 2012 et 2014, et en a gagné 37 millions.
Les causes de cette chute soudaine restent assez obscures, mais on sait que les sommes allouées au salaires des employés ont été augmentées de 42,5%, et que les dépenses administratives ont connu une hausse de 67,8%.
Espérons que le contrat passé avec Universal en ce début d’année relancera Soundcloud, qui reste un très bel outil de streaming et de découverte de nouveaux artistes. Mais qui sert également à toutes sortes de choses, puisque des politiques l’utilisent désormais pour publier leurs discours et interventions (Nicolas Sarkozy), et qu’on y trouve d’autres comptes passionnants (par exemple, chez le CNES, où l’on peut écouter des sons de l’espace et des discours sur ce même sujet).
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