Après un premier album sorti dans la confidentialité fin 2002, Devendra Banhart a fait de 2004 son année, avec deux albums néofolk étranges et habités, Rejoicing in the Hands (en mai) et Niño rojo (en septembre).
Songwriter prolixe, Devendra Banhart prépare déjà le quatrième : « Il n’est pas encore enregistré, mais il le sera bientôt, explique l’Américain. Je suis en train de l’écrire. On va l’enregistrer dans une cabane, dans les collines de Woodstock, près de New York. Pour le moment, je suis sans logis, je vis dans un living-room à San Francisco.«
S’il n’a pas encore de forme réelle, il existe assez précisément dans la tête de son auteur ; deux nouveaux morceaux ont d’ailleurs été joués lors de son concert parisien au Café de la Danse en novembre dernier.
« Ce sera un album très insulaire Une île indépendante par rapport aux deux précédents, intimement liés. On imagine une île comme un endroit de rêve, de vacances, de soleil ; mais ça peut aussi être sombre, tumultueux. Les deux derniers albums étaient faits pour s’asseoir et écouter. Je ne voulais pas faire la même chose, mais je ne pouvais pas non plus faire totalement l’inverse, un album uniquement pour danser : celui-ci sera donc les deux. »
Banhart espère une sortie à l’été prochain. Pour patienter, un coffret réunissant Rejoicing in the Hands, Niño rojo et un livret de chansons et de poèmes sortira le 14 février, puis un DVD, A Ribbon, en avril.
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