Artiste franco-marocaine née en 1982, Leila Alaoui fait partie des 30 victimes de l’attentat perpétré à Ouagadougou le vendredi 15 janvier. Elle présentait la série « Les Marocains » à la Maison européenne de la photographie, dont les portraits ci-dessous sont extraits.
“C’était une correspondante de paix” ont déclaré Jack Lang, Président de l’Institut du Monde Arabe et Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison européenne de la photographie qui accueillait jusqu’au 17 janvier une exposition personnelle de Leila Alaoui dans le cadre de la première Biennale des photographes du monde arabe.
Artiste franco-marocaine, née en 1982, Leila Alaoui fait partie des 30 victimes de l’attentat perpétré à Ouagadougou le vendredi 15 janvier. De passage au Burkina Faso où elle participait à un projet de documentaire sur les violences faites aux femmes en Afrique de l’Ouest, elle a succombé à ses blessures le lundi 18 janvier.
« Une amie lumineuse »
A la MEP, elle présentait la série « Les Marocains », des portraits les yeux dans les yeux, témoins de la diversité des identités marocaines.
Partageant sa vie entre Paris, Marrakech et Beyrouth elle avait transformé en 2013, dans la capitale libanaise, une ancienne usine en centre d’art contemporain. « Les Photaumnales de Beauvais, dont je suis le commissaire en octobre prochain, lui seront dédiées, à elle qui devait y exposer et dont j’ai présenté récemment le travail plastique à Beyrouth et à Paris. Je garde le souvenir d’une amie lumineuse. Qu’elle repose en paix, et que maudite soit la haine », a indiqué sur les réseaux sociaux le critique d’art et commissaire d’exposition Paul Ardenne.
Par Claire Moulène et Maria Bojikian