On ne vous racontera pas de bobards : l’electro a parfois du mal à passer l’étape de la scène. D’où l’absence de bons disques live. Pour limiter les dégâts, les Norvégiens de Röyksopp se font un petit plaisir, se singularisant ici par des voix enivrantes et par une aptitude à recréer leur univers sans avoir […]
On ne vous racontera pas de bobards : l’electro a parfois du mal à passer l’étape de la scène. D’où l’absence de bons disques live. Pour limiter les dégâts, les Norvégiens de Röyksopp se font un petit plaisir, se singularisant ici par des voix enivrantes et par une aptitude à recréer leur univers sans avoir le dos voûté sur leurs ordis, les yeux rivés sur les écrans et la main cramponnée à la souris.
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Comme aux meilleurs moments des 80 s, Svein Berge et Torbjørn Bruntland se déhanchent de façon sexy derrière leurs synthés sur pieds (!) et évitent le piège du déprimant congrès d’informaticiens autistes. Ainsi, fraîcheur et mélancolie passent fastoche l’épreuve de la scène, aidées par des voix qui retrouvent la magie du studio. Du concert sur ses terres d’Oslo, Röyksopp a retenu quelques tubes anciens et récents (Poor Leno, Only This Moment, What Else Is There ) ainsi qu’une épatante reprise de Go with the Flow des Queens Of The Stone Age retaillée dans le metal synthétique par ces fils de Thor.
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