Mélodique et rétro, le retour réussi des Ecossais
En 2001 le premier album de Camera Obscura était tombé pile poil au bon moment : alors que les disques de Belle & Sebastian devenaient de moins en moins intéressants, une autre formation écossaise, d’ailleurs proche de Stuart Murdoch, remettait enfin, après plusieurs prometteurs singles, la mélodie pop au cœur de Glasgow, la touche féminine en plus. Car la force de Camera Obscura, emmenée par la délicieuse voix de Tracyann Campbell, est notamment d’avoir réussi là où la trop niaise Isobel avait fini par agacer : faire dans le coquet sans jamais tomber dans le cucul, s’inscrire en ce sens dans la droite lignée de Claudine Longet et Julie London. My Maudlin Career, quatrième album de la petite troupe, continue d’ailleurs d’explorer les galeries de la pop féminine, proposant un assortiment plutôt réjouissant de chansons sucrées (la tubesque French Navy, la douce James, qu’on imagine aisément chanté par Harry Nilson, Honey in The Sun), chacune ornée de cascades de cordes, pianos et chœurs, dans ce qui ressemble souvent à une belle ambiance spectorienne. Ceci ajouté à la proche sortie de God Help The Girl, projet féminin sur lequel planche Stuart Murdoch depuis des années : l’été s’annonce girly, rétro et romantique.
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