Electrocuté et méchant, du rock qui ne pense qu’au cul et au chaos.
En une douzaine d’années passées à accomplir les quatre volontés de la Fée électricité, Powersolo s’est taillé une solide réputation auprès des surfeurs en salopette et des rednecks peroxydés, bien au-delà de son Danemark natal.
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Heureuse nouvelle pour ces minorités invisibles et, plus prosaïquement, pour les amateurs de rock’n’roll foutraque et teigneux, Bloodskinbones devrait s’installer sans mal au pinacle de la discographie des frangins Railthin. Ce quatrième album est bien entendu l’occasion pour le duo d’élargir son cheptel de freaks, au son d’une americana plus branchée binouze et sommier que thé vert et napperon.
Défilent ainsi ce brave pochard d’Elvin D Jerk, dont le phrasé imbibé arrose une popsong rurale et capiteuse à gogo, une lécheuse d’orteils emballée sur un riff littoral (4-3-2-1), et une mystérieuse fratrie musicale décidée à faire un max de raffut avec deux guitares, un magnéto et une libido grosse comme ça (Nineteen Ninety-Six). En deux mots : régressif et jouissif.
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