Le rock atmosphérique et plaintif de I Love You But I ve Chosen Darkness pourrait ainsi, dans un monde juste, chercher des poux aux Killers, éjecter les Editors ou The Bravery des gazettes. C’est de toute façon en marge du lustre noir et clinquant des brocanteurs eighties que se jouent ces chansons trop tourmentées pour […]
Le rock atmosphérique et plaintif de I Love You But I ve Chosen Darkness pourrait ainsi, dans un monde juste, chercher des poux aux Killers, éjecter les Editors ou The Bravery des gazettes. C’est de toute façon en marge du lustre noir et clinquant des brocanteurs eighties que se jouent ces chansons trop tourmentées pour être de simples exercices de style.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les hymnes du groupe visent clairement les bourses (au propre, au figuré) des étudiants romantiques, accompagnant parfaitement, comme The Cure en son temps, les désordres hormonaux de ses tourbillons électriques.
Avec une intensité et une gravité jamais théâtrales, les Texans jouent effondré et pourtant viril, puissant, teigneux ? comme des shoegazers anglais, mais avec la frange dans les santiags et de la force dans les bras. Car le noir n’est pas ici qu’une panoplie de saison pour accentuer la pâleur et faire ressortir les yeux kholés : ce noir, râpé et crasseux, est celui qu’au Texas portent déjà Calla ou And You Will Know Us By The Trail Of Dead, eux aussi ténébreux et agités, anxieux et enragés. Accessoirement, c’est là mon nom de groupe préféré de l’année.
{"type":"Banniere-Basse"}