Cette année encore, le festival Les Femmes s’en mêlent promène sa caravane sur les routes de France avec sa programmation féminine mais pas uniquement. Folk, punk, electro, pop : découvrez ici même les chouchous des inrocks.com, avec pour chacun, un titre en écoute.
Anna Ternheim
Originaire de Suède, Anna Terheim est une francophile avertie. Son premier album, le délicat Somebody outside, aux saveurs acoustiques et à l’orchestration riche vient d’être publié en France sur le label Telescopic après un beau succès dans son pays d’origine.
Quatuor punk originaire du Tennessee, Be Your Own Pet rejoue avec fureur les principes du punk : des morceaux courts, à la vigueur adolescente, dont la troublante Jemina fait un terrain de jeux trash et foncièrement séduisant.
La très rare Vashti Bunyan a publié il y a une trentaine d’années Just another diamond day, véritable classique éthéré du folk britannique, avant de disparaître sans laisser d’adresses. Vénérée par les tenants du néo-folk actuel (Animal Collective, Devendra Banhart), elle a fait un come-back inespéré cette année avec un nouvel album, l’étonnant Lookaftering.
La timide blonde qui jouait du violoncelle chez les écossais de Belle & Sebastian a bien changé. Féminine et éminemment séductrice, elle a lâché ses anciens camarades pour mieux tenter l’aventure en solo. Récemment, c’est au coté de Mark Lanegan (Screaming Trees) qu’elle s’est installée, le temps d’un album charmant, Ballad of the broken seas.
Repéré sur notre compilation CQFD 2006, le trio parisien Diving With Andy n’a pas mis longtemps à publier son premier album éponyme. Suivant la ligne de leur morceau Manderlay, cet album aligne les productions pop avec une facilité déconcertante. A découvrir en interview et en écoute sur lesinrocks.com !
Les parisiens de Mad River, menés par l’étonnante Kim Ohio, ont cette particularité d’être un power trio sans basse. Sans les vrombissements de la « quatre cordes », ils jouent néanmoins un rock garage tendu et bigrement mélodique, à découvrir sur scène.
L’Américaine Wendy McNeil raconte de vraies histoires, de courtes vignettes rehaussées par les traits d’unions de sa guitare et de son accordéon. Déjà cinq albums à son actif et une réputation scénique en or : Wendy Mc Neill, désormais installé à Paris, risque bientôt de mettre l’Europe à ses genoux.
Paru sur le label américain Young God Records (Devendra Banhart, Akron/Family), Mi & L’Au, premier album de Mi, mannequin finlandais et l’Au, musicien français, témoigne d’un sens du dépouillement irréel. D’une beauté spectrale, il évoque l’ uvre sombre et désespéré de la fatale Nico.
Française exilée en Suède, la jeune Emilie Hanak écrit sous le nom de Milkymee des folk song rêveuses, mélodiquement abouties. Son premier album, Songs For Herr Nicke, évoquera de beaux souvenirs aux fans de Cat Power et procurera de fortes sensations aux adeptes d’émotions à fleur de peau.
Les plus jeunes se rappellent de Mona Soyoc pour avoir collaboré avec l’électronicien Zend Avesta sur son album Organique. Les plus anciens, eux, se rappellent de Mona pour le duo qu’elle formait avec Spatz au début des années 80, les mythiques Kas Product. Ce sont ses compositions résolument rock qu’elle présentera aux Femmes s’en mêlent pour son attendu retour sur scène.
Trio rock à l’économie de moyen épatante, Pravda a fait de la scène son terrain de jeu. Entre punk et electro clash, chanté en français et en anglais, les compositions du groupe dégagent une énergie live particulièrement tenace.
Avec un premier album, Grab your gun, aux forts accents new wave, les quatre demoiselles de The Organ ont fait de Vancouver le nouvel eldorado de la pop mélancolique. En attendant un nouvel album, c’est avec un grand plaisir qu’on les redécouvrira sur scène à l’occasion du festival.
Entre innocence et tension morbide, la musique des danois d’Under Byen (littéralement « Souterrain ») nous plonge dans un univers fascinant dont le chant (en danois) d’Henriette Sennenvaldt n’est pas le moindre des atouts.