Figure majeure de la scène artistique américaine contemporaine, Mike Kelley (à la fois performeur, plasticien et théoricien né à Detroit en 1954) a été invité par le musée du Louvre à exposer l’une de ses oeuvres dans le cadre d’une expo sur les peintres américains. Après l’artiste Jean-Luc Moulène l’année dernière, la commissaire Marie-Laure Bernadac […]
Figure majeure de la scène artistique américaine contemporaine, Mike Kelley (à la fois performeur, plasticien et théoricien né à Detroit en 1954) a été invité par le musée du Louvre à exposer l’une de ses oeuvres dans le cadre d’une expo sur les peintres américains. Après l’artiste Jean-Luc Moulène l’année dernière, la commissaire Marie-Laure Bernadac réitère donc la bonne idée d’instiller du contemporain dans l’ancien.
Petite bio Après avoir étudié l’art dans les années 1970, Mike Kelley réalise moult expériences artistiques : cinéma, danse, musique, théâtre, dessin, peinture et sculpture. Mais c’est via ses performances qu’il acquiert le statut d’artiste incontournable à New York et Los Angeles. En 1975, il collabore avec Tony Oursler et expose en Suisse, au Japon et en France. Son uvre repose principalement sur des collages, graffitis et dessins. Dans les années 1990, il met en scène des chiffons, des vieux jouets, des poupées et des animaux en peluche. En France en 1999, Mike Kelley bénéficie de sa première grande expo : « Framed and Frame » est notamment la reconstitution de l’un des monuments du quartier chinois de Los Angeles.
Sylvie Lambert
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