Depuis les années 50 et le jazz, la Scandinavie a souvent été une terre d’accueil pour des Américains en fugue ? du racisme, du Vietnam Pas étonnant, donc, que le songwriting des marges américaines et la poésie insurgée de quelques beautiful losers y aient pris leurs habitudes. Dans une vaste tradition de troubadours américanophiles élevés […]
Depuis les années 50 et le jazz, la Scandinavie a souvent été une terre d’accueil pour des Américains en fugue ? du racisme, du Vietnam Pas étonnant, donc, que le songwriting des marges américaines et la poésie insurgée de quelques beautiful losers y aient pris leurs habitudes.
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Dans une vaste tradition de troubadours américanophiles élevés au Grand Nord, les Norvégiens de Jake Ziah jouent des chansons crépusculaires au coin d’un feu de plaine, le moral au fond des santiags, Leonard Cohen et Woodie Guthrie jamais loin sur la guitare sèche ou la slide. Et ce qui pourrait n’être que du western-spaghetti au saumon fumé se révèle un assez bouleversant hommage à une Amérique fantasmée des espaces et des hobos (on y croise aussi Tom Waits ou Lee Hazlewood), à l’écriture raffinée et spleenienne de quelques clochards célestes’
Effet secondaire et saugrenu de la mondialisation, on trouve désormais des cactus sous la neige, de l’americana somptueuse dans la rade d’Oslo.
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