Deux pianos, une batterie, et une techno venue d’ailleurs.
On a connu le jeune pianiste Francesco Tristano lorsqu’il s’amusait, entre deux récitals (Bach, Berio, Ravel, Prokofiev), à reprendre des standards de Jeff Mills. On le retrouve aujourd’hui aux boutons d’Aufgang (“ascenseur” en allemand), trio totalement affranchi des catégories qui entreprend, sur scène comme sur disque, d’aérer les machines en leur insufflant des subtilités empruntées aussi bien à Satie qu’à Ravel. Lancé par un premier ep qui carambolait des montées de piano conquérantes et un beat solide, Aufgang signe aujourd’hui un premier album brillant mais jamais ramenard. Ces neuf plages alternent les textures et les couleurs, chaudes ici, plus satinées là, en croisant les effets de machines et les lignes de piano. A la fois organiques et synthétiques, entre recueillement et dancefloor, les mélodies d’Aufgang sont bien parties pour faire la tournée des clubs et des têtes du monde entier.
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