Nouvelle victoire pour tous les opposants aux systèmes anti-copie mis en place par les majors sur leurs CD : Sony-BMG a décidé, suite à un scandale largement répercuté sur Internet et à diverses plaintes en justice, de retirer de la vente ses disques musicaux protégés contre la copie par le système XCP et d?en stopper la fabrication.
Ces disques installent, à l’insu de l’utilisateur, des petits programmes invisibles (rootkit) rendant leurs ordinateurs plus lents, très vulnérables aux virus, voire permettant à la major de collecter diverses données personnelles.
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Tête basse, et faisant suite à Microsoft qui venait de développer un outil permettant d’éradiquer le rootkit des PC infectés, Sony-BMG a dû se fendre également de son propre correctif.
Autre coup de frein donné aux politiques anti-piratage : le récent rejet par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) de la demande formée par quatre sociétés françaises d’auteurs et de producteurs (Sacem, SDRM, SCPP et SPPF) désirant mettre en place un système automatisé de prévention puis de répression du piratage via les réseaux P2P.
Etaient envisagés la collecte des adresses IP des contrevenants et l’envoi, grâce à la collaboration des fournisseurs d’accès, de messages de menaces, avant d’éventuelles poursuites judiciaires.
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