Pas facile pour la berlino-canado-parisienne Feist de donner une suite à Let It Die (2004), dont le grand succès fut progressif, construit en constants rebonds.
?J’ai tourné pendant trente-trois mois, nous explique-t-elle. Let It Die est d’abord sorti en France, puis le reste de l’Europe, puis le Canada huit mois après la France, et enfin les Etats-Unis, un an après le Canada Un commencement sans fin. On a fait ce nouvel album entre deux tournées, en plusieurs périodes de quelques semaines.?
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Enregistré en famille à La Frette-sur-Seine, et coproduit avec Gonzales et Renaud Letang (déjà coréalisateur de Let It Die, présent sur les albums de Katerine ou d’Abd al Malik), il doit pourtant beaucoup à ces longs treks. ?Je voulais qu’il soit dans la continuité de la tournée, où j’ai trouvé un groupe définitif, qui m a accompagné en studio. Sur Let It Die, on avait fait le vide, juste Gonzales et moi. En plus de ce groupe, de Gonzales à nouveau, Mocky et Jamie Lidell sont aussi venus. J’avais besoin de leurs différents instincts, je voulais qu’on sente, presque visuellement, la complicité de ces gens, leur jeu collectif, un léger chaos, comme en tournée. Ils chantent aussi beaucoup ? à aucun moment on n’entend une voix seule sur l’album.?
Intitulé The Reminder, l’album sortira le 23 avril. Feist sera en concert au Printemps de Bourges et au Grand Rex à Paris le 26 avant une tournée française.
Plus d’infos : www.listentofeist.com
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