Kate Moss révèle dans une interview avec le photographe Nick Knight les dessous de la campagne publicitaire pour le parfum “Obsession” de Calvin Klein, qui a propulsé sa carrière en 1993. Il est rare que Kate Moss soit très bavarde en interview. Elle est même connue pour ne quasi jamais ouvrir la bouche. Ce qui donne d’autant plus de […]
Kate Moss révèle dans une interview avec le photographe Nick Knight les dessous de la campagne publicitaire pour le parfum « Obsession » de Calvin Klein, qui a propulsé sa carrière en 1993.
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Il est rare que Kate Moss soit très bavarde en interview. Elle est même connue pour ne quasi jamais ouvrir la bouche. Ce qui donne d’autant plus de valeur à l’interview produite par Show Studio, dans laquelle elle se confie à Nick Knight, photographe et directeur des studios de production spécialisés dans les vidéos de mode.
A la fameuse publicité Calvin Klein pour le parfum Obsession est intrinsèquement liée sa relation avec le photographe de la campagne, Mario Sorrenti, qui était alors son petit ami. L’envol de sa carrière de super-modèle coïncide alors avec l’histoire d’une séparation, que le mannequin évoque sans fard. Elle raconte : « Calvin (Klein) a vu le livre de Mario, dans lequel il n’y avait que des photos de moi en vacances, et il a dit « Eh bien, ça a l’air d’être une obsession, » et il a vu juste, c’était une obsession ».
D’ici provient l’incarnation extraordinairement personnelle de la photographie, ainsi que la rupture sentimentale – Kate Moss raconte qu’il a fallu 10 jours de shooting sur une plage isolée pour arriver à ce résultat, le petit ami s’étant mué en perpétuel photographe. « Quand tu es dans une relation avec un photographe, et qu’il commence à abuser de cette relation (…) ça te fait partir ».
L’image a néanmoins fait le tour du monde, et Moss raconte comment sa carrière a décollé grâce à la campagne, au début des années 1990.« Ils ont commencé à envoyer des limousines pour moi, et je me disais : « C’est tellement gênant. Je ne vais pas monter dans une limousine pour aller à un shooting (…) C’était toute cette frénésie new-yorkaise à propos du fait d’être fabuleuse ».
Si elle s’est quelque peu habituée à ces services en côtoyant les autres super-modèles de l’époque, comme ses amies Naomi Campbell et Christy Turligton, la native de Croydon, une ville au Sud de Londres, conserve un certain sens des réalités : « Je viens de Croydon, et si tu ne te sens plus, quelqu’un va vite te faire redescendre ».
Et lorsque Knight évoque son aura médiatique exceptionnelle, qui n’aurait d’égal que Marilyn Monroe ou Jackie Kennedy, Moss réplique avec un trait d’esprit : « Bien sûr qu’il y en a d’autres. Kerry Katona. Ou Katie Price. Je ne pense pas : « Je suis tout le temps dans les magazines », parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont tout le temps dans les magazines ».
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