La marque Aperol s’est approprié cette boisson encore peu connue il y a quelques années, pour en faire le cocktail du moment. Retour sur une stratégie gagnante. Composé d’un tiers de vin blanc sec ou de prosecco, d’un tiers d’eau pétillante, d’un tiers de liqueur, ainsi que de quelques glaçons et rondelles d’agrumes, le spritz […]
La marque Aperol s’est approprié cette boisson encore peu connue il y a quelques années, pour en faire le cocktail du moment. Retour sur une stratégie gagnante.
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Composé d’un tiers de vin blanc sec ou de prosecco, d’un tiers d’eau pétillante, d’un tiers de liqueur, ainsi que de quelques glaçons et rondelles d’agrumes, le spritz est le cocktail tendance de l’été. Et ce grâce à Aperol, qui appartient désormais à Campari. Le spritz, cet apéritif d’origine vénitienne était « totalement inconnu il y a encore cinq ans » rapporte le quotidien Les Echos. A l’origine, la boisson était composée de vin blanc coupé avec de l’eau pétillante. Aujourd’hui, on le déguste avec de l’Aperol ou du Bitter Campari.
Les ventes de la marque se sont d’abord multipliées à l’étranger, et c’est grâce à une stratégie marketing très élaborée que la boisson a réussi à s’imposer en France. Pour cela, le groupe RDF -Rotschild Distribution France- a tout misé sur la communication et la publicité, en collant près de « 5000 panneaux d’affichage dans vingt villes françaises ». Selon Les Echos, Aperol représente désormais 10% du chiffre d’affaires du groupe, et a enregistré une croissance de 7% l’an dernier. Avec dix mille litres vendus en 2011, 500 000 en 2014, et 750 000 prévus pour fin 2015, on peut dire que le spritz est la boisson qui monte. Un succès qui est dû au fait que la marque spritz s’est implantée progressivement, en mettant tous les moyens en oeuvre pour ne pas inonder le marché, mais augmenter la demande. Aperol vend sa boisson directement sous le nom du cocktail: Aperol Spritz, ce qui l’a fait connaître à un large public et propulsé sur le devant de la scène. Stéphane Cronier, directeur du pôle spiritueux chez RFD, explique aux Echos que leurs équipes ont « commencé par former les barmen des établissements premium à la préparation de ce cocktail », qui coûte beaucoup moins cher à concoter que d’autres boissons phares telles que le Mojito. RDF annonce aux Echos que « le spritz a le potentiel pour figurer parmi les deux ou trois cocktails les plus demandés en France ». Toujours selon le journal, à Venise, on en boirait pas loin de 200 à la minute.
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