Même si son premier long, Diamant noir, sort cette semaine, ce cinéaste n’est pas un débutant.
Auteur de deux très beaux courts métrages, Arthur Harari, 35 ans est un membre discret de cette clique montée à l’assaut du cinéma français, depuis 2013 (Justine Triet, Virgil Vernier, etc.).
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Discret, car son parcours fut plus tortueux – sept ans de travail sur un long qui ne vit jamais le jour. La chance a tourné : remettant le pied à l’étrier en 2013 avec le court remarqué Peine perdue, il vient de boucler son premier long : Diamant noir.
Refus absolu de capituler
Travaillant souvent en famille (avec ses frères Lucas, acteur, et Tom, chef opérateur), cet ancien étudiant en ciné à Paris 8 est un cas fascinant de réalisateur-cinéphile : on trouve dans ses films du Pialat, du Eustache, et cette fois-ci une chimie complexe où se côtoient le giallo, Chabrol… “Ce n’est pas de l’hommage, de l’arabesque citationnelle, mais une forme de hantise. Les films qui m’obsèdent ne me quittent pas – ma période d’inactivité n’y est sûrement pas pour rien.”
Période qu’on espère révolue : il travaille déjà sur le suivant, “un film sur un soldat japonais qui n’a pas cru à l’armistice et est resté seul en faction pendant trente ans.” On peut imaginer ce qui lui a plu dans cette histoire (vraie) de refus absolu de capituler.
lire aussi la critique de Diamant noir
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