Le concert commence avec une heure de retard. Première partie par Pierre Guimard, illustre inconnu à la voix aigrelette dans le corps de Gérald de Palmas, un ami de Ben Kweller. Ses mélodies à la guitare sèche sont entraînantes mais malheureusement le français se prête difficilement à la musique pop, tout le monde n’a pas […]
Le concert commence avec une heure de retard. Première partie par Pierre Guimard, illustre inconnu à la voix aigrelette dans le corps de Gérald de Palmas, un ami de Ben Kweller. Ses mélodies à la guitare sèche sont entraînantes mais malheureusement le français se prête difficilement à la musique pop, tout le monde n’a pas la classe d’Etienne Daho Pour l’avant dernière chanson, le groupe de Ben Kweller vient accompagner sur scène notre compatriote pour un petit avant-goût intéressant.
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Passons aux choses sérieuses. 21h. Ben Kweller arrive. Veste noire, juste au corps noir et le mythique foulard rouge qu’il a piqué à Renaud. A peine arrivé, il nous lance : « Penny On The Train Track », ni une ni deux, on a compris qu’il était là, et que ça allait bouger.
S’en suit quelques classiques kwelleriens, comme Sundress, Falling, Sha Sha ou encore le très sympathique Thirteen, chanté seul sur scène en voix/piano, tout droit sorti de son nouvel album éponyme. Il alterne guitare sèche, guitare électrique, piano, et même harmonica, parce que Ben Kweller joue de tout et très bien.
Son groupe a autant mis le feu que lui, maîtrisant sans pareil la batterie et la basse. En matière de look, le style woodstockien d’un des bassistes rivalisait avec l’allure texane du second qu’on aurait dit tout droit sorti d’un épisode de Dallas.
Entre les chansons, il nous montre qu’il sait parler français, « cool Raoul » et « relax Max » mais surtout « pommes dauphines » et « gratin dauphinois », plats qui n’existent pas dans son Amérique natale.
En plein milieu du show, il rappelle Pierre Guimard pour un duo sur Believer, laissant impunément le français traduire un couplet de la chanson.
Arrive la dernière chanson, I Need You Back, parce qu’il a besoin de nous Ben Kweller, et qu’il reviendra. On l’espère bien ! Même s’il a omis de chanter In Others Words et On My Way deux tubes atomiques, et si son concert n’a duré qu’une heure et quart, on attend avec impatience son retour sur une scène parisienne.
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