Tous les cris, les SOS. Puisqu’il faut bien quelqu’un pour défendre le tant décrié reboot du « Ghostbusters » d’Yvan Reitman, Dan « Dr. Raymond Stantz » Aykroyd se dévoue.
Suite à la déferlante de commentaires véhéments de la part de la « fanbase » – et la mise au point lucide de cette réception publique par son metteur en scène Paul Feig – l’on peut dire que la version féminine du classique de la comédie américaine fantastique avait bien besoin d’un défenseur.
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Ghostbusters vs Haters
C’est donc Dan Aykroyd, tête d’affiche des deux premiers volets et légendaire moitié des Blues Brothers, qui se dévoue. Producteur exécutif et caméo apparaissant au sein de cette renaissance filmique (l’acteur étant de retour au sein de la franchise en compagnie de ses vieux amis Bill Murray et Sigourney Weaver), cette icône du Saturday Night Live, comme le reporte The Independent, a effectivement déclaré :
« J’ai vu une projection-test. Hormis les prestations géniales, brillantes du casting, et je parle aussi bien des acteurs que des actrices, c’est encore plus hilarant et flippant que les deux premiers films – et en plus Bill Murray est dedans ! Faisant partie des millions de fans de Ray Stanz (mon personnage) Je n’ai qu’une envie, y retourner en compagnie d’amis »
« Comme si quatre femmes tournant un film pouvaient détruire l’enfance de quelqu’un »
Ce retour médiatique sur la qualité de l’œuvre n’est pas anodin. Il fait directement suite aux propos colériques de Melissa McCarthy, l’une des stars comiques du métrage de Feig, réagissant aux insultes diverses émanant des réseaux sociaux. L’actrice, qui n’a pas sa langue dans sa poche, déclarait récemment pour The Guardian :
« Tous ces commentaires de haters du style ‘Vous ruinez mon enfance!’ Vous êtes vraiment sérieux ? Comme si quatre femmes tournant un film pouvaient détruire l’enfance de quelqu’un… Tous ces gens ne font que déverser leur haine sur internet, ils ne font rien d’autre de leur journée et n’ont pas d’amis. Je leur suggère d’en trouver »
Paul Feig s’était quant à lui contenté sur son compte Twitter d’un concis « fuck the haters » (« insultez-moi si vous le souhaitez, mais vous dépassez les bornes en insultant mon casting« ). La spécificité de ce film ne tient donc pas tant en son concept – les « reboots » sont légion à Hollywood – ou en sa « féminisation », mais en cette conséquence non-désirée: dévoiler l’impact que peut avoir un simple teaser, et les diverses manières dont un « summer blockbuster » peut être défendu au fil des mois qui précèdent sa sortie.
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