Une fois encore We love art nous a rendu le goût de la fête. Une sélection parfaite, un endroit magique et une ambiance survoltée, de quoi passer une nuit enchanteresse…
La Chesnaie du Roy, route de la Pyramide, le nom faisait rêver et depuis le grand retour des vacances nous ne pensions plus qu’à ça. Ça, c’est-à-dire, la grande soirée de la rentrée, celle qui inaugure la saison festive parisienne, celle qui laisse aussi des souvenirs impérissables pour le reste de l’année voir de nos jours. « Tu te souviens le Palais de Tokyo, Aphex Twin’ Et l’after tu t en souviens ? Heu moins’ », « Tu te souviens la We love Allien’ » et puis aussi l’Aquabelouvard, deux années de suite. Bref chaque soirée We love Art crée le buzz et relance l’appétit des plus désabusés des night-clubbers.
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Dans la file d’attente, on se raconte les souvenirs de vacances, un peu distrait, le teint encore largement hâlé pour certains veinards ou pour les adeptes de minute-soleil. Une fois entré dans le temple de notre mémoire festive. Le temps s’arrête. L’île fantastique c’est ici, du bois blond et exotique comme une grande pagode sur piloti perdue au large des caraïbes, des tentes blanches comme des voiliers, du gravier fin comme du sableœil ne manque rien. Même pas le champagne servi encore gratuitement par une armée souriante. Toutes les fantaisies sont permises’.
Même celle de ne rien comprendre à l’excellente formation As we fall qui tente désespérément de capter l’attention du public. Celui-ci, avant de vouloir danser veut profiter de l’open-bar, puis s’écroule en s’accrochant aux nappe avant de se relever en riant et recommence (comme on fait dans un champ de blé un peu en pente, lorsque le soleil d’août rosit et qu’on est amoureux ). Bref As we fall lutte seul contre les éléments déchaînés et demeurera à cette heure-ci quelque peu ardu pour les mauvais élèves et trop sombre pour certains gais lurons.
Audio Werner nous amène doucement à la danse. Du son minimal et raffiné qui calme un peu les esprits mais ne ternit pas la fête. La grande salle de l’ambassadeur se remplit de gens de plus en plus motivés, et le bonheur déborde sur les jardins et le gravier, l’air n’effraie personne, il fait bon, comme une soirée de printemps comme si tout allait recommencer et qu’on allait refaire son été, tout bien programmer et trouver cette maison de rêve prêt de Lisbonne. On se presse sous les tentes puis on converse en langage des signes en levant bien haut les verres.
Sur la terrasse VIP, on se fait des clins d’œil de connivence, tant de gens croisés sur les routes des festivals, tant de cuites et de petits matins en commun’alors Isolée et ses monstres nocturnes débarquent pour nous rappeler à l’ordre, messieurs dames, entrez dans la transe on grimpe les marches en s’accrochant à la rambarde, les talons bon marché râpent la moquette avant d’atterrir sur le second dance floor à l’étage. Ici on est comme dans le grenier d’une maison de campagne, les parents sont partis dîner et on a organisé une petite boum entre copains. Le magazine Clark fait sa surprise party, du son booty-electro-hi hop pour jouer au b-boy sans se prendre au sérieux. Et du balcon on regarde les taxis filer sur la route de la Pyramide
A ce moment de la soirée, Philipp la moitié du duo berlinois M.A.N.D.Y, un des fondateurs du label Get Physical, débute son set et certains commencent à s’abandonner aux rythmes électro-house. Les cendrillons perdent leurs ballerines et l’atmosphère se réchauffe
C’est dans cette ambiance survoltée que surgit enfin le dandy magnifique le plus attendu : Superpitcher, retenant ceux qui voulaient s’éclipser. Inspiré de son album « Here comes love », son set puissant et hypnotique n’en finit plus d’ensorceler la foule. Dans l’aurore naissante, les princesses aux pieds nus s’envolent le c’ur léger et l’âme revigorée
Merci !
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