Jason Priestley est devenu une star mondiale en incarnant Brandon Walsh, le bon samaritain de service dans la série culte Beverly Hills 90210. Mais qu’est-il devenu après celle-ci?
Brandon Walsh ou le gendre idéal
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Jason Priestley, citoyen canadien de son état, débute sa carrière de comédien aux Etats-Unis dès ses 17 ans. Vers la fin des années 80 il s’illustre dans quelques séries dont MacGyver et 21 Jump Street avant que sa carrière ne prenne un tournant inespéré et qu’il ne soit propulsé dans la galaxie hollywoodienne. Ce sera chose faite en 1990 lorsqu’il est choisi pour jouer dans Beverly Hills 90210, le nouveau soap opéra à la sauce « djeuns » produit par Aaron Spelling, le roi de la télévision américaine.
Il y incarne Brandon Walsh, fils de Cindy et Jim Walsh et frère jumeau de la peste Brenda Walsh (jouée par la non moins démoniaque Shannen Doherty), cette dernière étant d’ailleurs le seul personnage véritablement fun de la série. Les Walsh constituent une famille WASP bien sous tous rapports qui débarque de Minneapolis pour s’installer à Los Angeles, une ville pleine de vices et de faux semblants, bien loin de leurs valeurs… Pendant huit saisons Jason Priestley s’est donc évertué à jouer au premier de la classe, peu avare en conseils moralisateurs ni en consommation de gel (un pot dans les cheveux par épisode, au bas mot).
Beverly Hills, un modèle glamour pour Plus Belle la vie ?
La série culte des 90’s fut pilotée par une armée de scénaristes redoutables et amateurs de drames en tous genres, menée par un certain Darren Star, qui a par la suite montré toute l’étendue de son talent sur Melrose Place et Sex & the city.
Mais tout ce beau monde se devait de répondre aux exigences de maitre Spelling qui souhaitait voir au sein de sa série du glamour et des questions « sociétales ». Oui, oui. On a donc ainsi eu droit à l’épisode sur les méfaits de la drogue, l’épisode sur le racisme ou l’épisode sur les armes à feu. A chaque jour sa peine, un peu comme dans Plus belle la vie, où chaque épisode est censé éduquer le téléspectateur de manière plus ou moins directe, et plus ou moins fine.
Et ce bon vieux Brandon a donc été le vecteur de la bonne parole grâce à ses prêches incessants à chaque épisode. Et grâce à cela, Jason Priestley a été nominé à deux reprises aux Golden Globes. Pourtant, à sa grande surprise, les portes d’Hollywood ne resteront pas ouvertes très longtemps après son départ de la série.
L’après Beverly Hills
Après quitté en 1998 Beverly Hills 90210 qui a fait de lui un sex symbol auprès de toute une génération, Jason Priestley n’a pas réussi à revenir au premier plan. Mais il s’est tout de même évertué à jouer dans de nombreux téléfilms de seconde zones et d’innombrables séries télé (Medium, Les Experts, entre autres). Pour ne rien aider il a été victime d’un grave accident lors d’une course automobile, son autre passion, en 2002.
Son véritable rebond n’interviendra qu’en 2010 avec la série Call me Fitz produite par HBO Canada. L’acteur y a incarné un personnage aux antipodes de Brandon Walsh, Fitz, un vendeur de voitures grande gueule et queutard. Ou comment vouloir se débarrasser une bonne fois pour toutes de son image d’ange qui lui colle aux basques depuis plus de vingt ans ! Malgré un bon accueil critique et public, la série a fini par s’arrêter au bout de trois saisons.
http://www.youtube.com/watch?v=QvOcuiJgDg8
En avoir gros sur la patate
Tout ce temps libre lui a permis de faire un petit point sur sa vie et de coucher sur papier ses années folles à Beverly Hills, notamment.
Et il faut dire que l’homme n’y est pas allé de main morte ! Dans Jason Priestley : a memoir , son autobiographie sortie en 2014 (illustrée par une couverture de prestige) il défonce allègrement son ancienne soeur à l’écran, la badgirl qu’on adore détester : Shannen Doherty.
Toujours aussi sympa, celle-ci a déclaré pour sa défense que les « contes » que Jason Priestley a écrit sortent tout droit de son imagination et de sa mémoire défaillante à la suite de son accident de 2002. On en vient à se demander si l’actrice n’écrivait pas elle-même ses dialogues acides dans le ‘’teen opera’’…
Jason Priestley s’est en tous cas remis des attaques perfides de son ancienne collègue et s’est par ailleurs remis au travail et plutôt deux fois qu’une.
http://www.youtube.com/watch?v=WA5EUcx7uOg
En 2016 il s’affiche dans deux séries : la canadienne Private eyes, une sorte de resucée feelgood de séries à l’ancienne telles que Magnum ou Clair de Lune. Et dans Raising Expectations aux côtés d’une autre idole adolescente de l’autre côté de l’Atlantique : Molly Ringwald, héroïne des teen movies cultes tels que Sixteen Candles, The Breakfast Club ou encore Pretty in Pink.
C’est bien connu, les idoles ne meurent jamais.
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