Visite gourmande parmi les meilleures pâtisseries de la capitale.
Il suffit d’errer dans les rues de Paris pour comprendre la souffrance qu’éprouvent les adeptes de la pâtisserie, confrontés à la tentation permanente, alors que la raison diététique leur somme de passer leur chemin. Les gâteaux sont partout, encore plus beaux et intenses que ceux de notre enfance.
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Si les déguster est un péché, les contempler conduit à l’extase. La pâtisserie contemporaine est aussi un art cosmétique, où le plaisir du regard se mêle à la jouissance gustative. Le reportage alléchant d’Elvira Masson sur ce renouveau de la pâtisserie parisienne se déploie au cœur de cette tension entre la vue et le goût.
Prolongement grand format de l’incontournable émission de François-Régis Gaudry Très très bon, cette immersion dans les cuisines des grands pâtissiers du moment (Philippe Conticini, Cédric Grolet, le génie du Meurice, inventeur d’un “citron” renversant, nappé d’un chocolat blanc à pleurer d’émotion…) saisit le renouveau d’une vieille tradition culinaire.
Créativité insensée
Si l’on retrouve les mille-feuilles, meringues, religieuses et paris-brest de nos jeunes et sveltes années, Elvira Masson explore l’horizon d’une génération de pâtissiers qui explosent les règles académiques de la pâtisserie établies entre autres par Antonin Carême au début du XIXe siècle.
De salon en salon, de cuisine en cuisine, Elvira Masson garde la ligne de la créativité insensée d’aujourd’hui : ses rencontres avec ces chefs obsédés par le sucre, la crème fouettée ou les choux futés cartographient précisément le paradis mondial de la pâtisserie. Comment y survivre, sinon en acceptant le prix du plaisir ? Un gâteau sera toujours un cadeau.
Très très bon : Paris, le sacre du sucré reportage d’Elvira Masson. Dimanche 1er mai, 12 h, Paris Première
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