Retour peu inspiré du songwriter.
The Beautiful Lie, annonçait il y a quatre ans le titre du dernier album d’Ed Harcourt : plus qu’un beau mensonge, le disque était un canular, un mauvais recueil de mauvaises chansons, écrites comme si l’Anglais avait voulu faire (mu)Muse tout seul.
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Depuis, le songwriter a monté son propre label (Piano Wolf Recordings), composé un morceau pour Haïti (Isabel) et accouche ce printemps d’un nouvel album, Lustre, son cinquième en dix ans.
On ne veut pas jouer les blasés, mais quand même : Lustre ne casse pas des briques – production variète et manque d’inspiration évident (Killed by the Morning Sun, à faire passer Chris Martin pour Nick Drake). On sauvera un Church of No Religion qui pourrait éveiller à la foi un Thom Yorke en solo ou encore un A Secret Society parfaitement ficelé pour la FM, sans doute le morceau le plus bodybuildé écrit par Harcourt.
Mais qu’un type qui un jour a écrit The Apple of My Eyes se vautre dans une niaiserie comme When the Lost Don’t Want to Be Found a de quoi rendre triste à l’intérieur.
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