Soft et mélancolique, la pop de Maxou ne change pas d’un iota.
Il faut bien l’avouer : à force de l’entendre avoir mal à la vie, on avait fini par plus ou moins lâcher l’affaire avec Maximilian Hecker. Depuis Rose, son très beau premier disque paru en 2003, le jeune Allemand n’a cessé de chanter son spleen et de multiplier les ballades sentimentales.
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Souvent, c’est beau. Parfois, c’est long. Avec un titre à rallonge d’ailleurs, le songwriter continue aujourd’hui d’explorer les mêmes climats musicaux : piano, voix, et des mélodies tantôt sublimes (Messed-Up Girl Ballad Version) tantôt limite (The Greatest Love of All, charmante, mais comme pompée sur le Né en 17 à Leidenstadt de Jean-Jacques Goldman…).
Lui-même a d’ailleurs peut-être fini par comprendre : c’est a cappella, sans chichi ni nostalgie, qu’il achève son disque, sur une interprétation débraillée de Sad Eyed Lady of the Lowlands de Bob Dylan.
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