La Central Saint Martins College of Art and Design a vu passer sur ses bancs des grands noms de la mode tels que Alexander McQuenn ou Phoebe Philo. Chaque année, la prestigieuse école présente les collections de ses diplômés lors d’un défilé de fin d’année. Voici trois nouvelles têtes à suivre. Philip Ellis Natif du Peak District, […]
La Central Saint Martins College of Art and Design a vu passer sur ses bancs des grands noms de la mode tels que Alexander McQuenn ou Phoebe Philo. Chaque année, la prestigieuse école présente les collections de ses diplômés lors d’un défilé de fin d’année. Voici trois nouvelles têtes à suivre.
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Philip Ellis
Natif du Peak District, Philipp Ellis a fait ses classes chez Meadham Kirchoff et chez le collectif Vetements en tant qu’assistant. L’influence de la première maison se ressent sur son travail sur les coupes et la recherche textile, tandis que son penchant pour les silhouettes oversize rappelle la marque parisienne. Ce designer a été particulièrement remarqué lors du défilé de la Central Saint Martin mercredi. En cause ? Un engagement politique et culturel qu’il dissémine à travers sa collection : ses looks portent un néo multiculturalisme, empruntant à la contre-culture britannique (punk, skin, etc) comme à celles du moyen orient (keffieh palestinien, symbole de contestation devenu universel). Aussi, les broderies aux couleurs du drapeau européen témoignent de ses positions anti Brexit.
Liam Johnson
BIG + HEAVY with @liamrhysjohnson at the @bafcsm press show ⚫️⚫️⚫️
Avec un père travaillant dans l’industrie textile, ce jeune Anglais a grandi en regardant des ouvriers s’affairer à fabriquer des culottes. Mais il faut croire que le fils en a eu sa claque des produits en série. Au défilé CSM, Liam Johnson s’est fendu de pièces pour le moins théâtrales et uniques : volumes énormes, couleurs criantes, et orgies de déstructure. Et c’est sans compter sur un CV plutôt bien fourni (Alexander McQueen, Sarah Burton, Maison Margiela sous John Galliano).
Joanna Melbourne
Passée chez Marc Jacobs, Hussein Chayalan et Trager Delaney, Joanna Melbourne a son obsession : le corps humain. C’est en premier lieu par le biais de la sculpture qu’elle a travaillé ce thème. D’ailleurs le « deuxième art » influence toujours ses collections. Robes de soie colorés épousant minutieusement la complexité du corps, à l’aide notamment de rembourrages techniquement exigeants.
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