Chaque Vendredi, l’actu mode en cinq pastilles fraîcheur. La garde-robe en format carré de Niko The Ikon Zoom cette semaine sur une icône digitale montante. 20 ans à peine, et Niko the ikon s’est déjà taillé une place à part dans le game du digital à coups de chocs visuels. Tresses plaquées, sportswear populaire […]
Chaque Vendredi, l’actu mode en cinq pastilles fraîcheur.
La garde-robe en format carré de Niko The Ikon
Zoom cette semaine sur une icône digitale montante. 20 ans à peine, et Niko the ikon s’est déjà taillé une place à part dans le game du digital à coups de chocs visuels. Tresses plaquées, sportswear populaire et luxe 90’s, il décline son style au fil d’images qu’il produit lui-même. Cette figure de Tumblr répand aujourd’hui son style inimitable sur Instagram. #instaboss
10 ans de sportswear Yamamoto sur papier.
À l’occasion de la célébration des 10 ans de leur partenariat, Adidas et Yamamoto sortent un bouquin qui revient en images sur la vie d’Y-3. Plus qu’une collaboration, c’est un partenariat approfondi qu’ont mis sur pied la marque aux trois bandes et le créateur japonais. Une cape ou une paire de sandales compensées aux trois bandes, Yamamoto a carte blanche. Y-3 est une institution, précurseur du modèle de mariage entre sport et haute couture, qui a depuis connu pas mal de réussites (comme ça ou ça), et aussi quelques ratés (principalement ça). Cette bible ne sera pas commercialisée mais consultable en boutiques et en ligne. Y trois étoiles.
Gosha Rubchinskiy, made in Moscou
“Ma génération s’en branle d’être riche et je fais des sapes pour eux” pose le créateur russe Gosha Rubchinskiy pour décrire l’état d’esprit de sa marque, créée en 2010. Son univers, tiré d’une sorte de Kids version soviétique, s’inspire des artistes modernistes russes. Dans sa collection hivernale, il détourne le logo “Trasher” en “Paccbet” (”aube” en russe) et exagère des formes et des volumes tout droit sortis des clubs des années 90’s. Dernièrement, Gosha a accueilli la team de Supreme en terres moscovites pour réaliser un clip et des photos montrant qu’il reste bien quelques spots de liberté dans le pays de Poutine.
L’Ode à Margiela de Future
L’addiction des rappeurs aux maisons de luxe est bien connue (voir ici ou là), mais elle fait régulièrement de nouvelles victimes – consentantes. Le rappeur d’Atlanta Future vient de sortir une version longue de son ode à “Maison Margiela”, déjà entr’aperçue sur une mixtape à la rentrée. Il y parle de sa folie dépensière quand il est question de sapes de designer et des milliers de dollars qu’il claquerait bien dans du Maison Margiela. Pour accompagner sa prose, on vous a balance une petite dose de peinture blanche craquelée, de styliste mystérieux et de masque en diamant.
i-D fait peau neuve
Deux institutions papier de la mode anglaise lancent une offensive digitale cet automne. Alors que Dazed fait encore monter la sauce, i-D tire le premier. Après six mois de sommeil numérique à la suite de son rachat par le groupe Vice, le magazine à l’œil fermé frappe un grand coup avec son nouveau site, une interface épurée articulé autour de contenus vidéo exclusif (le clip de MIA, Yala, en collaboration avec Kenzo), et de d’interviews d’acteurs de la mode, de Cara Delevingne à Rick Owens. Bien ouej !
Par Gino Delmas & Al Polletino